Si nous avions été un peu refroidis par la vision de Youth, celle de La Grande Bellezza nous avait
enthousiasmé pour des raisons, certes cinématographiques, mais
aussi purement existentielles : dans ce film, Rome était
filmée comme une déclaration d'amour, déclaration où se mêlaient
morbidezza et étonnement simple, ce qui nous était allé droit au coeur.
Nous laissons aux exégètes, mieux armés, le soin de disputer du
talent (ou non) de Paolo Sorrentino. En ce qui nous concerne, et
malgré la claire conscience de certaines longueurs, nous avons été
touchés par cette beauté là.
jeudi 31 août 2017
mardi 29 août 2017
lundi 28 août 2017
Jean-Paul Curnier (1951-2017)
-
- J’écris
ces lignes sur un support qui ne me survivra pas et je songe à ces
mots de Jean-Paul Curnier : « Pourquoi
parler encore quand, tout autour de nous, l’implacable douceur
d’un sommeil hypnotique nous invite au repos d’un langage sans
effraction, quand, chaque jour et en toute occasion, se mesure au
vide des discours le prodigieux affaissement de la pensée qu’exige
en retour le consensus contemporain ?[…] En ces temps
de communication, parler à quelqu’un est devenu l’exercice le
plus solitaire qui soit, et l’espoir s’effondre un peu plus
chaque jour de sortir d’un dialogue autrement qu’on y est
entré.»
Jean-Paul Curnier est mort le 5 août dernier d'un cancer. Il avait 66 ans. Il fut mon professeur à l'université. Le seul, lors des grèves de novembre 86, à avoir tenté de nous rendre l’intelligence de notre révolte.
On peut lire de lui :
. L'écologie politique au miroir
. Manifeste
. Aggravation 1989-2001
. A vif
- J’écris
ces lignes sur un support qui ne me survivra pas et je songe à ces
mots de Jean-Paul Curnier : « Pourquoi
parler encore quand, tout autour de nous, l’implacable douceur
d’un sommeil hypnotique nous invite au repos d’un langage sans
effraction, quand, chaque jour et en toute occasion, se mesure au
vide des discours le prodigieux affaissement de la pensée qu’exige
en retour le consensus contemporain ?[…] En ces temps
de communication, parler à quelqu’un est devenu l’exercice le
plus solitaire qui soit, et l’espoir s’effondre un peu plus
chaque jour de sortir d’un dialogue autrement qu’on y est
entré.»
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